AVIGNON OFF 2024

16 SPECTACLES – 14 CRÉATIONS

du 29 juin au 21 juillet 2024

 

Laetitia Mazzoleni, directrice depuis 2017 du Théâtre Transversal – scène d’Avignon, présente une programmation audacieuse, éclectique, qui comme toujours fait la part belle aux créations. Le moment du festival est la continuité de son engagement à l’année auprès des compagnies, dans un esprit d’accueil et d’accompagnement des artistes.

Au total 15 compagnies mettent en avant des écritures contemporaines à travers 16 spectacles dont 14 créations, à découvrir du 29 juin au 21 juillet 2024 dans les deux salles du Théâtre Transversal, au cœur d’Avignon.

 

Littérature

De nombreuses adaptations littéraires sont à l’honneur comme Un homme qui dort de Georges Perec porté par Véronique Boutonnet, Le Mythe de Sisyphe d’après Albert Camus interprété par Pierre Martot, Le Papier peint jaune de Charlotte Perkins Gilman interpreté par Lætitia Poulalion, Lettres à Anne de François Mitterrand, une création de Céline Roux, sans oublier l’adaptation du roman de Mathieu Belezi Un faux pas dans la vie d’Emma Picard par Emmanuel Hérault.

 

Corps à corps

Le mime Shu Okuno propose une parenthèse poétique avec le spectacle Blanc de blanc, Yves Marc observe la position du spectateur dans Public : mode d’emploi ? Ou l’art d’être spectateur et le collectif québécois NU.E.S livre une performance queer-érotique avec Quand la neige fond entre mes cuisses.

 

Jeunesses abimées

Redwane Rajel raconte son parcours de vie cabossé dans À l’ombre du réverbère, dans ADN (Acide désoxyribonucléique) montée par Florian Sitbon, Dennis Kelly évoque les affres du harcèlement scolaire, alors que les deux enfants du Chant de la Baleine de Catherine Daele mis en scène par la Compagnie Les Traversées tentent de surmonter l’épreuve du deuil.

 

Comment va le monde ?

Plusieurs pièces interrogent notre société. Discours à la Nation de Ascanio Celestini interprétés par Niobé dénoncent avec un humour grave les aberrations de nos sociétés modernes, alors qu’une deuxième pièce de Dennis Kelly également montée par Florian Sitbon, L’Abattage rituel de Gorge Mastromas, fait l’autopsie de l’égoïsme néolibéral. Valkyrie de Ava Baya et Pierre Pfauwadel illustre l’avènement du matriarcat, quant à David Sanhes avec La Terre est une tomate, il propose une pièce drôle sur les choix de vie. Enfin, Débordement de Hugo Fréjabise nous embarque dans une errance fiévreuse, poétique et politique.