Portfolio Categories : Evenements
L’Adami fait chanter Avignon ! 5 au 28 juillet 2019


Talents Adami On y chante – du 5 au 28 juillet 2019 (relâche le mercredi)
Bien installée au cœur du Off d’Avignon, l’opération Talents Adami On y chante, revient pour la septième année consécutive, au Théâtre de l’Arrache-cœur du 5 au 28 juillet. L’Adami, partenaire historique des artistes-interprètes, avec cette proposition décalée, met la chanson française à l’honneur. Cinq artistes émergents vont se produire trois semaines durant dans un lieu dédié, parrainés par les meilleurs dénicheurs de talents de la chanson francophone.
Ces artistes proposent plusieurs spectacles de chanson d’expression, et montrent la créativité et la diversité de la scène musicale française. Une occasion unique pour eux de rencontrer de nouveaux publics et d’être repérés par les nombreux professionnels présents au festival.
Programme :
15h – Buridane (parrainée par Les Bains-douches) fait danser les mots avec une plume incisive ; des chansons intrépides à la tendre noirceur et à l’urgence éperdue.
16h30 – Marjolaine Piémont (parrainée par Le Train-théâtre) propose des chansons féminines et piquantes qui prennent le monde à rebrousse-poil.
18h – Gatica (parrainée par La Manufacture) Une voix chaude, accomplie et forte, qui inspire le désir ; des accents sud-américains et des notes jouées sur un charango.
19h30 – Govrache (parrainé par Festival Chant’appart) Ce chansonnier-slameur dessine avec virtuosité les petits riens du quotidien et éveille le monde alentour.
21h – Laurent Lamarca (parrainé par L’Estival Saint-Germain) Des chansons folk aux textes sensibles et optimistes qui donnent envie de chanter.
Théâtre l’Arrache-Cœur
13 rue du 58e Régiment d’Infanterie, 84000 Avignon
reservation@arrachecoeur.fr – Prix de 12 à 17 €
du 5 au 28 juillet
Concert des Révélations Classiques de l’Adami, Théâtre des Bouffes du Nord – 28 janvier 2019


Concert des Révélations Classiques de l’Adami
Depuis 2011, l’Adami réunit lors d’un grand concert parisien huit jeunes talents issus des Révélations Classiques de l’Adami.
Véritable point d’orgue du programme d’accompagnement de l’Adami, ce concert permet aux artistes de vivre l’expérience d’une scène prestigieuse et atypique.
Un rendez-vous incontournable pour les amoureux de la musique désireux de découvrir l’avant-garde des artistes du classique.
Lundi 28 janvier 2019 à 20h
Théâtre des Bouffes du Nord
37 bis, bd de la Chapelle
75010 Paris
L’HISTOIRE SILENCIEUSE DES SOURDS DU MOYEN-AGE A NOS JOURS / Exposition au Panthéon du 19 juin au 6 octobre 2019


Grande première ! Une exposition consacrée à l’histoire des sourds s’installe au Panthéon du 19 juin au 6 octobre 2019
L’histoire complexe des personnes sourdes et de la langue des signes française, souvent passée sous silence, est enfin révélée au grand public et qui plus est, au Panthéon, monument prestigieux dédié aux grandes figures de l’histoire.
De l’instruction de la personne sourde à son avènement en tant que citoyenne, des signes monastiques jusqu’au Réveil Sourd, de nombreuses oeuvres et documents illustrent les grandes étapes de l’histoire des sourds.
International Visual Théâtre (IVT), lieu unique dédié à la culture sourde à Paris participe à ce projet inédit avec un module composé de quatre portraits vidéos. Ainsi, plusieurs personnalités emblématiques qui ont jalonné la culture sourde : Madeleine Le Mansois (XVIIIe siècle), Ferdinand Berthier (XIXe siècle), Henri Gaillard (XIX-XXe siècle) et Emmanuelle Laborit (XXe siècle).
Jennifer Lesage-David, codirectrice d’IVT avec Emmanuelle Laborit s’est lancée dans la conception de cette série vidéo, de l’écriture du scénario à sa réalisation avec des comédiens signants : Delphine Leleu, Philippe Guyon, Jean-Marie Hallégot et Emmanuelle Laborit.
La scénographie s’attache à recréer l’ambiance des époques liées aux personnages à l’aide des décors et costumes mais aussi grâce à la langue d’autrefois.
Tournées dans des lieux chargés d’histoire, les vidéos sont projetées à la verticale sur un cylindre, les personnages filmés sont projetés à taille humaine, instaurant ainsi une mise en situation avec le public, qui est donc interpellé de manière directe.
Véritables oeuvres artistiques, ces vidéos retracent avec sensibilité l’histoire des sourds d’hier à aujourd’hui.
Évènement exceptionnel, L’histoire silencieuse des sourds passionnera tous les publics, curieux de découvrir une histoire souvent méconnue.
Une exposition salutaire qui met toute la lumière sur un combat toujours actuel.
Inauguration le 18 juin, jusqu’au 6 octobre 2019
L’été des Révélations Classiques de l’Adami 2019


Depuis vingt-cinq ans, l’Adami distingue chaque année de nouveaux Talents Adami Révélations Classiques : quatre artistes lyriques et quatre instrumentistes. Ce label très reconnu et valorisant pour ces jeunes artistes interprètes, leur offre un tremplin rêvé pour propulser leur carrière et leur faire vivre des moments uniques sur des scènes prestigieuses.
L’Adami les accompagne tout au long de l’année, partout en France dans de nombreux festivals et événements, et contribue à faire émerger de nouvelles générations de talents classiques.
Cet été, le public pourra les découvrir lors de deux grands rendez-vous exceptionnels : les 150e Chorégies d’Orange le 16 juillet et le Festival Pablo Casals de Prades le 3 août.
-
16 juillet 2019 – Les Chorégies d’Orange, un récital très attendu
L’incontournable concert des Révélations classiques de l’Adami aux Chorégies d’Orange réunit cette année en soirée Cour Saint-Louis huit artistes lyriques et instrumentistes pour un récital exceptionnel, offrant un répertoire varié.
Artistes lyriques : Marie-Laure Garnier (soprano) – Fabien Hyon (ténor) – Jean-Christophe Lanièce (baryton) – Éléonore Pancrazi (mezzo-soprano)
Artistes instrumentistes : Jonathan Fournel (piano) – Nicolas Ramez (cor) – Caroline Sypnieski (violoncelle) – Manuel Vioque-Judde (alto)
=> Concert mardi 16 juillet – à 21h30 – Cour Saint-Louis (durée 1h45)
-
3 août 2019 – Les Talents Révélations Classiques 2019 réunis à Prades
Les huit artistes récemment distingués Révélations Classiques de l’Adami 2019 seront réunis pour la première fois cet été au Festival Pablo Casals de Prades. Accueillis en résidence, ils auront l’occasion de se produire devant les caméras de Nomade production en vue de leur promotion future, et donneront un concert lors duquel le public fidèle et attentif pourra découvrir ces jeunes talents en devenir.
Artistes lyriques :
Amandine Ammirati (soprano) – Edwin Fardini (baryton) – Lise Nougier (mezzo) –
Sahy Ratianarinaivo (ténor)
Artistes instrumentistes :
Rafael Angster (basson) – Jérémy Garbarg (violoncelle) – Marie-Astrid Hulot (violon) –
Vincent Mussat (piano)
=> Festival Pablo Casals de Prades – samedi 3 août – à 17h – Eglise de Catllar
Diane Landrot et Yan Allegret à la tête de Gare au Théâtre – juillet 2019


Diane Landrot et Yan Allegret sont nommés à la direction de Gare au Théâtre, lieu pluridisciplinaire dédié à la création contemporaine à Vitry-sur-Seine.
Parmi les quarante-cinq candidatures reçues, c’est le projet de Diane Landrot et Yan Allegret qui a retenu l’attention finale du conseil d’administration.Issu d’une complicité professionnelle et artistique débutée en 2011, le duo prendra ses fonctions en septembre 2019, succédant à Mustapha Aouar.
Forte d’une expérience de dix ans à la tête du service du spectacle vivant de Mains d’OEuvres à Saint-Ouen et cofondatrice de plusieurs festivals dont FRAGMENT(S), Diane Landrot est reconnue pour son expertise dans l’accompagnement de l’émergence. Aguerrie aux particularités propres aux lieux intermédiaires, elle apportera un regard neuf sur Gare au Théâtre.
Auteur dramatique, Yan Allegret est édité notamment chez Gallimard Jeunesse, Quartett,Espaces 34… Il est également metteur en scène, acteur et directeur de la compagnie (&) So Weiter, conventionnée par la région Île-de-France. Ses spectacles sont présentés en France et à l’étranger. Il entretient une relation singulière avec Gare au Théâtre où il a régulièrement écrit, répété et créé 7 spectacles depuis 1998.
Dans la continuité de leur prédécesseur, Diane Landrot et Yan Allegret souhaitent faire de Gare au Théâtre un lieu majeur pour l’émergence artistique, un espace de découvertes, de rencontres et de partages où la richesse de l’écriture dramatique constitue la dynamique du lieu.Leur projet « Aiguillages » est fondé sur trois axes : la promotion de la création contemporaine, l’engagement pour l’écriture et l’ancrage sur le territoire.
3 juillet 2019
La Grande Échelle – Festival jeune public 11, 12 et 13 octobre 2019


UN ÉVÉNEMENT INITIÉ PAR L’ADAMI AVEC TSEN PRODUCTIONS
3 JOURS AUTOUR DE LA DIVERSITE DES ENFANCES
17 Compagnies et collectifs – 40 représentations
Le festival La Grande Échelle s’installe de nouveau à l’automne au Monfort Théâtre et dans le parc Georges Brassens attenant, pour trois jours de spectacles et de fête.
L’Adami, à travers ce festival, soutient et encourage la création pour le jeune public et permet aux artistes de se produire à Paris dans des conditions idéales et élargir leur réseau professionnel.
En 2019, la thématique des enfances est explorée dans toute sa diversité : comment grandit-on, que l’on vive ici ou ailleurs, hier ou aujourd’hui, voire demain ? La programmation de cette quatrième édition a été élaborée avec la participation de Camille Foucher, conseillère artistique, et la complicité de l’artiste Bintou Dembélé. Danseuse et chorégraphe reconnue comme l’une des pionnières du hip hop en France, elle a créé en 2002 sa propre compagnie de danse Rualité. Son travail explore les notions de mémoire corporelle, d’identité, en résonance avec l’histoire, notamment coloniale. Elle réfléchit aux questions d’accessibilité de l’art au sein du territoire, à la dimension spatialisée des inégalités et aux ressorts du racisme.
Avec une quinzaine de spectacles pluridisciplinaires programmés tout au long du week-end, petits et grands sont amenés à aller à la rencontre des autres et de leurs réalités, être ensemble, et ouvrir leurs regards et leurs imaginaires.
11, 12 et 13 octobre 2019
« L’oeil et l’oreille » – L’Adami fête Fellini et Nino Rota – 3 septembre 2019


L’oeil et l’oreille / L’Adami fête Fellini et Nino Rota
À l’occasion du quarantième anniversaire de la disparition de Nino Rota, survenue le 10 avril 1979, l’Adami présente pour la quatrième année consécutive Une oeuvre, des interprètes dédiée au duo Fellini/Rota. Une soirée exceptionnelle, au théâtre du Rond-point le 3 septembre 2019, confiée à Mathieu Bauer pour célébrer ces deux indissociables génies.
Musicien lui-même et grand cinéphile, inventeur de formes pour un spectacle vivant toujours remis en cause, Mathieu Bauer est le directeur du Nouveau Théâtre de Montreuil, CDN, fondateur de la compagnie Sentimental Bourreau. Metteur en scène, il convoque circassiens, chanteurs et comédiens autour d’unorchestre, pour allier l’écriture, le dialogue et la musique dans une évocation de l’univers poétique et musical des deux maestros italiens.
Le Cheik blanc, La Strada, Huit et demi, Les Vitelloni, Casanova, Il Bidone, La Dolce Vita, Satyricon, Fellini Roma ou Amarcord… Les chefs d’oeuvres de Fellini doivent autant aux audaces du cinéaste, à sa folie scénaristique et à ses interprètes, qu’aux mélodies de Nino Rota.
L’Adami, partenaire des artistes-interprètes, fête chaque année les artistes à travers les multiples interprétations d’une oeuvre lors d’une soirée unique. Les précédentes éditions ont ainsi mis à l’honneur Erik Satie par Pierre Notte, Bob Dylan par Jean-Claude Gallotta et Leonard Bernstein par Zahia Ziouani.
Mardi 3 septembre 2019 à 20h
« Lire la nature » – 19 et 20 janvier 2019


SALON DU LIVRE LIRE LA NATURE, LE RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE POUR PENSER LA QUESTION DE LA NATURE
RENDEZ-VOUS POUR LA 3e ÉDITION DE LIRE LA NATURE
La Fondation François Sommer donne rendez-vous aux Parisiens samedi 19 et dimanche 20 janvier pour la 3e édition du Salon Lire la Nature, en plein coeur de Paris. D’accès libre et gratuit ce Salon, premier du genre, est dédié aux relations entre l’homme et la nature et a pour objectif de permettre au grand public de rencontrer écrivains, spécialistes de l’environ- nement et grands explorateurs qui écrivent sur ces questions cruciales pour notre avenir et éclairent les débats actuels.
RENCONTRER SPÉCIALISTES ET ROMANCIERS
Gilles Clément, Adeline Dieudonné, Alain Finkelkraut, Anne-Marie Garat, Serge Joncour, Alexandre Lacroix, Baptiste Morizot, Michel Pastoureau, Emmanuelle Pouydebat, Daniel Picouly, Emmanuelle Pirotte, Jean Tholin, Francis Tabouret, Didier van Cauwelaert… et bien d’autres.
Plus de quarante auteurs seront présents tout le week-end pour débattre et répondre aux questions du public dans les salles du magnifique musée de la Chasse et de la Nature ainsi que dans les salons de la Fondation François Sommer. Films, débats, conférences pour les adultes ; ateliers, lectures contées, visites découvertes du musée pour les plus jeunes : une program- mation qui permettra toutes les explorations et découvertes. Les auteurs dédicaceront leurs ouvrages qui seront en vente dans deux librairies spécia- lisées dont l’une dédiée aux livres pour enfants.
LE PRIX LITTÉRAIRE FRANÇOIS SOMMER
Créé en 1980, par Jacqueline Sommer en mémoire de son mari, fervent défenseur des espèces et des espaces sauvages, ce prix est doté de 15000 euros. Il récompense un roman ou un essai inédit, paru en 2018, qui renouvelle la pensée sur les relations de l’homme et de la nature. Le nom du lauréat du prix littéraire François Sommer 2019 sera dévoilé à la veille du salon et celui-ci sera présent lors de ces journées. Le président d’honneur du Prix 2019 est Jean-Louis Etienne.
CETTE ANNÉE, UNE CAUSE : PRÉSERVER LES ABEILLES ET INSECTES POLLINISATEURS
La diversité et l’abondance des espèces d’insectes qui butinent les plantes à fleur diminuent. Ce déclin des insectes pollinisateurs est un constat mondial et de nombreux facteurs en sont responsables. Ce déclin est particulière- ment préoccupant car les pollinisateurs ont un rôle majeur pour la repro- duction des plantes sauvages et pour la production agricole. 35% de notre alimentation repose sur des plantes pollinisées par les insectes. Et vous, que faites-vous pour les pollinisateurs? À l’occasion du salon, les visiteurs seront appelés à participer financièrement à la sauvegarde de ces insectes. Des ani- mations autour des ruches et des dégustations de miel seront offertes au public.
- Rencontres-dédicaces avec les auteurs et le lauréat du Prix François Sommer
- Visite libre du musée
- Librairies Jeunesse et Adultes
- Animations pour les enfants et les familles
- Espace de restauration convivial ouvert tout le week-end
Samedi 19 et dimanche 20 janvier 2019
Musée de la Chasse et de la Nature
62, rue des Archives
75003 Paris
Nicolas Royer nommé directeur de l’Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône


Nicolas Royer est nommé directeur de l’Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône annonce le Conseil d’administration de l’Établissement Public de Coopération Culturelle le 3 octobre 2019. Il succèdera au 1er janvier 2020 à Philippe Buquet en poste depuis 2002 ayant fait valoir ses droits à la retraite.
Homme de Théâtre et de Culture, Nicolas Royer a été Directeur adjoint – Administrateur de l’Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône de 2015 à 2019. Auparavant, il a été Administrateur du Théâtre Dijon Bourgogne – Centre Dramatique National, Dijon (2008-2014), Administrateur de l’Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône (2006-2008), Administrateur du Jeune Théâtre National – Paris (2001- 2005) et Administrateur du Festival Nuits de Champagne – Troyes (1997-2001). Son parcours est également marqué par ses engagements professionnels. Il est actuellement Délégué régional BFC du SYNDEAC, Membre du comité d’experts théâtre Bourgogne-Franche-Comté, Président du Collectif MxM (Cyril Teste), Vice-président de La Maison Jacques Copeau (Pernand Vergelesses).
Si l’Espace des Arts est aujourd’hui reconnu pour la qualité de sa programmation et son ambition en termes de production et de soutien à la création, reconnu par des publics qui en fréquentent assidûment les salles, il importe cependant de conforter la réussite exemplaire de cette grande maison, désormais rénovée, en l’inscrivant dans les enjeux, forcément nouveaux, de son époque.
Le projet défendu par Nicolas Royer a retenu à l’assentiment du Grand Chalon, du Ministère de la Culture, de la DRAC Bourgogne-Franche-Comté, de la Région Bourgogne-Franche-Comté et du Département de Saône-et-Loire, a été délibéré favorablement par le Conseil d’Administration de l’EPCC, et se place sous le signe de l’écoute :
À l’écoute d’un ensemble de personnalités (artistes, technicien, architecte, géographe, auteurs) qui seront plus étroitement associés à la « fabrique des idées de l’Espace des Arts », afin que cette maison des publics soit aussi pleinement la leur, se traduisant ainsi par des compagnonnages plus longs, plus impliquants, plus étroits. Personnalités associées : Pauline Bureau – auteure, metteure en scène, Benoite Bureau – dramaturge, normalienne, agrégée de lettres, Léna Breban – comédienne, metteure en scène, Justine Berthillot – circassienne, Tatiana Julien – chorégraphe, danseuse, Valérie Jousseaume – géographe, maître de conférences, Aïcha M’Barek / Hafiz Dhaou – chorégraphes, danseurs, Julien Boizard – directeur technique de la compagnie MXM, Nihil Bordure – compositeur, musicien, Nicola Delon – architecte, commissaire d’expositions, Jean-Christophe Folly – auteur, comédien et metteur en scène (Dijon), Collectif Y’a pas la mer – collectif de compagnies locales (Saône-et-Loire), Rachid Kassi – directeur de la Cie TSN (Chalon-sur-Saône).
À l’écoute des publics , auxquels il convient d’offrir une diversité de propositions, au premier rang desquels le théâtre, la danse et la musique, mais aussi le cinéma, les expositions, les arts de la marionnette, le cirque et les arts numériques, capables d’offrir découverte et spectacles de référence au plus grand nombre, en étant particulièrement attentifs à la jeunesse et aux publics éloignés de la culture. Attentif au caractère festif de la culture, ce nouveau projet s’articulera autour de quatre temps forts ? Une plateforme de rencontres pluridisciplinaires de jeunes artistes européens , un festival post-écoles (fin septembre), Tous en danse !, un temps fort régional , une danse partagée avec les publics et les structures régionales (novembre), Un temps fort/Un festival de la crèche à l’ado (février/mars), Un temps évènement Un Festival Cinéma Chef Op’ en partenariat avec la Bobine (avril) ? et d’un grand évènement forain consacré aux arts numériques.
À l’écoute des territoires : parce que s’il importe de faire entendre et de donner à voir à Chalon le meilleur de la création d’aujourd’hui, il importe également de faire écho à la culture locale et régionale, riche de propositions et de talents. Des projets hors les murs et un soutien réaffirmé aux compagnies régionales ainsi qu’une attention plus grande portée au monde amateur permettront une irrigation plus forte et offriront l’opportunité de synergies fécondes avec l’ensemble des acteurs du Grand Chalon.
À l’écoute des partenaires culturels et éducatifs locaux, parce que la force d’un réseau capable de partager, concevoir et évaluer, ensemble, des projets collectifs doit l’emporter sur l’isolement et la prise de décision solitaire. Le Conservatoire à rayonnement régional du Grand Chalon, Le CNAREP, la Méandre, la Bobine, le Musée Niépce, l’Ecole Média Art seront étroitement associés à ce projet.
À l’écoute du monde de l’éducation avec notamment la création d’une salle de classe – première expérience du genre – aménagée et organisée à l’intérieur même de l’Espace des Arts, qui permettra l’accueil de classes transplantées.
À l’écoute, enfin, de son époque, parce que l’ère numérique mérite d’être accueillie tout autant que pensée, parce que de nouveaux défis, écologiques et sociétaux sont à relever et que les artistes ont souvent un regard d’avance sur les mutations de leur temps.
Un changement d’esprit, donc, qui ambitionne de célébrer joyeusement et avec imagination une fête de l’intelligence artistique et des sensibilités, pour que l’Espace des Arts reste cette structure de référence, au niveau local comme au niveau européen, ouverte à la diversité du monde, de ceux qui en parlent et de ceux qui l’habitent. Un théâtre agora, où l’on se retrouve pour vivre, échanger et débattre.
(NOMINATION) Nicolas Royer, directeur de l’Espace des Arts,
Scène nationale Chalon-sur-Saône, à compter du 1er janvier 2020
Crédit photo Benjamin Chelly
Exposition L’Art déco, un art de vivre – Le Paquebot Île-de-France – 16 octobre 2019 au 15 mars 2020


L’ART DÉCO, UN ART DE VIVRE : LE PAQUEBOT ÎLE-DE-FRANCE
Prolongation jusqu’au 15 mars 2020
La ville de Boulogne-Billancourt propose une rétrospective au musée des Années 30 du mercredi 16 octobre 2019 au lundi 10 février 2020, consacrée au paquebot Île-de-France, palace flottant et fleuron de la Marine marchande.
Île-de-France… Un nom emblématique pour tous les amoureux de la mer. Un paquebot de légende, trop souvent éclipsé par ses prédécesseurs, France et Paris, et par son illustre successeur, Normandie. Un paquebot mythique à la destinée aussi exceptionnelle qu’inoubliable.
Avec l’exposition L’art déco, un art de vivre : le paquebot Île-de- France, la ville de Boulogne-Billancourt et son musée des Années 30 reviennent sur l’épopée de ce navire né pendant les Années folles : formidable laboratoire artistique dans les années 30, réaménagé et réexploité dans les années 50, le paquebot explore l’histoire d’une société. Une invitation à embarquer, un art du voyage…
Mis en service par la Compagnie Générale Transatlantique en 1927, Île-de-France incarne le premier grand projet de navire de luxe français après la Première Guerre mondiale. Rapidement surnommé la « rue de la Paix de l’Atlantique », il opte résolument pour un style Art déco. De très nombreux artistes, architectes et décorateurs ayant participé à l’exposition internationale des Arts décoratifs de 1925 collaborent à la création de ce nouvel ambassadeur des mers, Jean Dunand, René Lalique, Paul Landowski, Paule et Jules Leleu, Pierre Patout, Jacques-Émile Ruhlmann, Louis Süe, André Mare ou encore Raymond Subes…
Novateur dans sa technique, équipé provisoirement d’un spectaculaire hydravion postal, fier représentant de la gastronomie et de l’art de vivre à la française, Île-de-France rassemble tous les atouts qui assurent son triomphe sur l’Atlantique Nord jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.
Une deuxième vie commence pour lui en temps de guerre. Île-de-France rejoint la France Libre, puis est réquisitionné pour le transport de troupes et le rapatriement de civils depuis l’Indochine. Il s’illustre en sauvant 753 passagers du paquebot italien Andrea Doria, gagnant le surnom de « Saint Bernard des mers ».
En 1949, le paquebot fait un retour triomphal sur la ligne Le Havre – New York, après deux ans de travaux qui ont profondément modernisé son décor et modifié sa silhouette. Après 10 années supplémentaires de service, il est finalement vendu en 1959 pour démantèlement à une société japonaise qui, avant sa destruction finale, le loue pour le tournage d’un film catastrophe, The Last Voyage (Panique à bord). Jamais navire n’avait jusqu’alors connu un tel destin !
Une exposition réalisée en partenariat avec la Région Île-de-France, le ministère de la Culture, Drac Île-de-France, l’établissement public French Lines & Compagnies, l’Écomusée de Saint-Nazaire, et grâce à une convention de mécénat signée avec la société Savencia.
MUSÉE DES ANNÉES 30 – Espace Landowski
28, avenue André-Morizet
92100 Boulogne-Billancourt
L’Adami aux BIS de Nantes 2020


DIVERSITÉ : LE THÉÂTRE À LA TRAÎNE ?
Engagée auprès des artistes-interprètes, l’Adami les accompagne tout au long de leur carrière. Elle a organisé lors des BIS (Biennales Internationales du Spectacle) à Nantes le 22 janvier 2020, un débat posant la question du manque de représentativité sur les scènes françaises.
Retour sur la table ronde « Diversité : le théâtre à la traîne ? »
Retrouvez les interventions des invités de la table ronde organisée aux BIS 2020 ICI
Contrairement à la danse ou la musique, le théâtre semble en retard en matière de représentation de la diversité.
Le rideau de scène prend la forme d’une barrière infranchissable pour nombre de visages et de corps qui composent la société française. A quel niveau se situe ce blocage ? En aval ou en amont du parcours de ces artistes ?
Les jeunes comédiennes et comédiens issus de la diversité s’interdisent-ils de franchir la porte des écoles de théâtre ? Le milieu culturel serait lui finalement plus conservateur qu’il se dit être ? Quelles démarches sont tentées, appliquées, prévues par les différents opérateurs de la création pour donner accès à la scène à tous les artistes ?
Cette table ronde réunit différentes voix directement concernées par cet enjeu pour échanger sur les possibles solutions.
Avec :
– Adama Diop, comédien et metteur en scène – Julie Bertin & Jade Herbulot – Le Birgit ensemble, comédiennes, autrices et metteuses en scène
– Rachel Khan, actrice, écrivaine et juriste
– Claire Lasne Darcueil, directrice du Conservatoire national supérieur d’art dramatique
– Agnès Saal, Haut fonctionnaire à l’égalité, à la diversité et à la prévention des discriminations, auprès du secrétaire général du ministère de la Culture
– Tarik Seddak, auteur et directeur artistique du Jamel Comedy Club.
Cette table ronde a été animée par la journaliste Joëlle Gayot.
Mercredi 22 janvier 2020 à 14h30 – Cité des Congrès – Salle 300